Dix ans après les événement de Rise of the Planet of the Apes, un virus a éclipsé la quasi-totalité de l’humanité. Les singes ont développé leur société sous l’autorité du chimpazé Ceasar dans une forêt près de San Francisco. Alors qu’ils croyaient les humains complètement décimés, ceux-ci refont surface dans leur forêt à la recherche d’un barrage hydro-électrique qui leur permettrait de retrouver de l’énergie dans leur camp de résistance à San Francisco. Alors que Caesar et Malcolm -l’un des leader du groupe humain- tentent d’emprunter la voie de la diplomatie, ils découvriront que faire la paix est beaucoup plus difficile à accomplir que de faire la guerre.
Intérêt
Rise of the Planet of the Apes (2011; réalisé par Rupert Wyatt) était un reboot complet de cette franchise des années 1970s. Contrairement à la tentative de Tim Burton/Mark Whalberg en 2001, cette reboot-ci a été fort bien reçu par le public et les critiques, obtenant une note moyenne de 7.6/10 des utilisateurs de IMDb et un Metascore de 68%, score très respectable pour un film de science-fiction.
Dawn of the Planet of the Apes (réalisé par Matthew George Reeves (Cloverfield)) a créé un réel buzz depuis la sortie des bandes-annonces et depuis qu’une poignée de critiques ont eu la chance de voir le film avant tout le monde. Oui le premier était bien, c’était intriguant de voir ce qui se passerait suivant l’extinction humaine, mais rien ne garantissait que la suite serait vraiment intéressante. Jusqu’à ce que trois critiques donnent une note de 100% au film, trop élevée pour être prise avec crédibilité, mais devenant certainement une curiosité. Puis le film devient plus accessible, d’autres critiques se fusionnent aux premières et cumulent un formidable 79% sur Metacritic et 8.3 sur IMDb.
Verdict
Wow. Je peux comprendre que quiconque puisse douter de la qualité d’un film à propos de gorilles intelligents affrontant un groupe d’humains dans un monde post-apocalyptique. Mais vraiment, si tu as des a priori, ignore-les cette fois-ci. Dawn of the Planet of the Apes est un film brillant, sensible et et profond.
Comment expliquer l’excellence de Dawn of the Planet of the Apes… Débutons par Andy Serkis. Cet acteur, qui a joué Gollum dans Lord of the Rings, joue ici le rôle de Caesar. Le fait que l’animation des singes soit si réaliste est en partie liée au fait que leur jeu est tout à fait réel, les singes étant joués par différents acteurs équipés de senseurs un peu partout sur le corps et sur presque chaque muscle du visage. Le jeu d’Andy Serkis réussit à rendre Caesar plus grand que nature, leader charismatique, fort par moment, sensible par d’autre, au visage reflétant une grande sagesse. Beaucoup l’ont dit avant moi, c’est une performance digne d’une nomination aux Oscars, même si personne ne croit que l’Académie irait jusqu’à offrir un telle nomination.
Le film débute sur un gros plan du visage de Caesar, on ne voit que ses yeux, et la caméra recule peu à peu pour révéler le visage, la tête, les épaules, etc. Même en zoom in complet sur ses yeux, c’était impossible de détecter un pixel, de pointer du doigt un endroit où la texture ne collait pas bien et laissait paraître qu’il s’agissait d’une image de synthèse. Non… Les singes ont une apparence ultra réelle, et chacun d’eux a des traits distinctifs. On est devant une tribu formée d’individus de formes et de personnalités variées, et non de quelques personnages principaux et une armée de clones. C’est littéralement hallucinant. Ils sont réels, et c’est ce qui fait qu’on peut aussi bien embarquer dans l’histoire : on y croit, ils sont authentiques!
Les singes sont organisés dans une société qui se tient, avec une culture bien développée, ils ont une école enseignant le language des signes que Caesar a appris dans le premier film, une hiérarchie, des règles et une discipline maintenue par Caesar. Ils sont sensibles, ne pouvant pas tous parler, beaucoup du jeu passe en subtilité dans les regards et les expressions faciales avec une efficacité qui ferait rougir beaucoup d’acteurs traditionnels d’Hollywood. La relation paternelle entre Caesar et son fils à l’âge adolescent est particulièrement saisissante. On voit sur leur visage l’incompréhension du jeune homme face aux principes de son père, et l’inquiétude du père qui ne sait effectivement pas comment raisonner avec son fils à l’âge rebelle.
Avec toute cette admiration pour le clan des singes, on s’attendrait à ce que les humains soient de parfaits imbéciles s’acharnant à alimenter un conflit avec les singes, mais il n’en n’est rien! Le groupe humain est également attachant et le jeu de Gary Oldman et Jason Clarke est très bien (même si les singes volent effectivement la vedette). Les deux sociétés sont cohérentes, composés d’individus distincts, certains d’entre eux suivant les directives, d’autres étant plus perturbateurs, certains étant plus ouvert d’esprit que d’autres.
Conclusion
Avec Dawn of the Planet of the Apes, on est devant un film vraiment mature et réfléchi, dans un système d’interrelations complexes ou rien n’est tout noir ni tout blanc. Ce serait un film à voir déjà si on ne s’en tenait qu’aux effets spéciaux, mais l’excellence se retrouvant dans tous les aspects du film, Dawn of the Planet of the Apes est sans doute LE blockbuster de l’année à voir cette année. Définitivement à ne pas rater, à voir en IMAX 3D si tu peux. Vu l’excellence de ce film geek, Dawn of the Planet of the Apes se mérite un Godzilla d’Or.
Résumé : Mais l'excellence sort de partout dans ce film faisant de Dawn of the Planet of the Apes le meilleur blockbuster de l'annéeAperçu Avis
Ambiance
Récit
Acteurs
Plaisir général