La sélection du Festival du Nouveau Cinéma est riche et chacun peut y trouver son compte. Personnellement, je retrouve deux style de films bien différent mais qui m’intéressent tout autant. Le FNC me donne accès à des films d’auteurs tant américains qu’internationaux desquels je surveille ceux potentiels à se décrocher des nominations aux Oscars, j’en fais un fétiche. L’année dernière, le FNC avait présenté le film chilien No, qui a ensuite été nominé dans la catégorie de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Cette année, voici les quatre films (sur 76) qui sont en compétition dans l’espoir de décrocher une nomination aux Oscars de 2014:
- Heli (Mexique)
- Ilo Ilo (Singapour)
- In Bloom (Géorgie)
- La Grande Bellezza (Italie)
Le festival me permettra également de visionner une panoplie de films japonais et chinois, question de rassasier mon appétit en films asiatiques.
Voici donc ma sélection bien personnelle de films que je souhaite voir à la 42e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal, qui se tiendra du 9 au 20 août :
Ilo Ilo [Singapour] Réalisateur: Anthony Chen
http://www.youtube.com/watch?v=_3Y9nWBdZQM
Synopsis : « Afin d’alléger sa tâche, la mère du gamin, déjà enceinte jusqu’au cou, décide d’embaucher Térésa qui arrive des Philippines. Dès qu’elle met les pieds dans la maison, Jiale tente par tous les moyens de faire craquer la nourrice. Avec patience et persévérance, Térésa finit par tisser des liens avec l’enfant qui dévoile une nouvelle facette de sa personnalité. » (FNC)
Intérêt : Le film a été sélectionné à Singapour pour représenter le pays dans la course aux Oscars. A remporté la Caméra d’Or à Cannes qui souligne le talent d’un artiste prometteur pour un premier long métrage.
Verdict : Franchement impressionnant comme premier long métrage pour ce nouveau réalisateur qui nous livre un film mature d’une grande sensibilité. Le récit, les personnages et leurs interactions sont d’un réalisme sans faute. Il s’agit toutefois d’individus normaux dans une famille normale vivant des événements relativement normaux et je crois découvrir que ce type de portrait n’est pas pour moi. Je pense que j’ai besoin pour apprécier un film d’un élément excentrique, glamour, pop… un je ne sais quoi de spécial. Je me sens u peu comme après avoir vu The Spectacular Now, A Separation ou A Serious Man: je suis pas certain pourquoi je voudrais qu’on me raconte le quotidien somme toute banal de personnages ordinaires. Ceci dit, si ça vous plait vous, je reconnais que Ilo Ilo est un excellent film. Et je ne m’ennuie jamais d’entendre parler les gens à Singapour avec leur mélange d’anglais et de mandarin. Le phénomène des nounous en provenance des Philippines à Singapour et Hong Kong est également intéressant pour le non-initié. La cerise sur le sunday: c’est un film d’époque, on recule vers… la fin des années 1990s! Tamagotchi pis toute! C’est en subtilité, mais je trouvais ça quand même spécial…
> > > Lire la critique complète (par notre collaboratrice MEF!)
R100 [Japon] Réalisateur: Hitoshi Matsumoto
http://www.youtube.com/watch?v=65CmJoBE11A
Synopsis : « Takafumi Katayama (Nao Omori, le Ichi the Killer de Takashi Miike), père de famille anodin, aime les clubs sadomasochistes. La vie lui pèse. Là, est son échappatoire. Dans l’un d’eux, il passe un contrat. Des dominatrices le violenteront. Chacune aura sa « spécialité » bien à elle. Le contrat stipule que la chose se déroulera sur une année, qu’il ignorera toujours d’où proviendra l’agression, qu’il ne devra jamais toucher les filles et toujours rester soumis. Peut-être, cette fois, est-il allé trop loin? » (FNC)
Intérêt : Réalisateur de talent, bien qu’excentrique, abstrait et expérimental. Son film Symbol, que j’avais vu à Fantasia il y a quelques années, était un profond viol de mon cerveau pour lequel j’ai ri et été fasciné malgré mon incompréhension la plus totale.
Verdict : Le film n’a pas été projeté et on nous a plutôt servi Why Don’t You Play In Hell. Personnellement je suis bien content car je voulais voir WDYPIH davantage mais une impossibilité d’horaire m’en empêchait. Reprise pour R100 à Fantasia l’été prochain?
Why Don’t You Play in Hell [Japon] Réalisateur: Sion Sono
Synopsis : « Prenez une ancienne enfant star et une célèbre pub de dentifrice ( ! ?). Vous les balancez dans une lutte fratricide particulièrement vénale entre yakusas. Ajoutez, maintenant, une équipe de tournage style guérilla foutraque, les « Fuck Bombers », accros aux films snuff. Joignez-y, enfin, un imitateur de Bruce Lee, beaucoup (mais alors beaucoup !) de sang et des têtes tranchées.. » (FNC)
Intérêt : La critique sur Twitchfilm m’a convaincue. WDYPIH a remporté le prix du Choix du public au Festival International de films de Toronto dans la catégorie « Midnight Madness« .
Verdict : Quelle agréable soirée style Fantasia! Daniel et meow inclus! Ce fut très amusant. C’est un film qui ne se prend pas du tout au sérieux, mais qui se tient quand même bien avec une certaine intelligence et une absurdité certaine. C’est sanglant comme Kill Bill Tome 1, c’est disjoncté à la Survive Style 5+ (mais pas autant, quand même). Y a aussi un peu de Takashi Miike par ces deux groupes de vilains garçons qui ne cessent de s’affronter, mais, heureusement, sans perdre la trame narrative de vue. Bien que violent, ça demeure léger et amusant du début à la fin. Je recommande fortement, particulièrement aux amoureux de Fantasia nostalgiques out there.
Tom à la ferme [Québec] Réalisateur: Xavier Dolan
Synopsis : « Alors que Guillaume, son amant, a perdu la vie, Tom, un jeune concepteur au contenu dans une boîte de pub montréalaise, décide de se rendre en région à ses funérailles. Sur place, il réalise qu’Agathe Longchamp, la mère de Guillaume, n’a aucune idée de qui il est, ni de la teneur de la relation qu’il entretenait avec son fils. Pire, Francis, l’autre fils qui tient la ferme laitière familiale, utilise tous les moyens pour contraindre Tom à ne pas révéler son véritable statut. Un jeu toxique et dangereux s’installe alors entre les deux hommes. » (FNC)
Intérêt : Première québécoise du nouveau film de notre réalisateur de talent Xavier Dolan. Je suis fier de son succès, fier qu’il représente le Québec à l’étranger, et surtout, j’adore ce qu’il fait.
Nominations pour meilleur film au Festival de films de Londres et pour le Lion d’Or au Festival de films de Venise.
Verdict : Tom à la ferme est un thriller psychologique cruellement efficace qui offre une traumatisante expérience. Excellent jeu émotif de Xavier Dolan, intéressante confrontation entre le gars de la ville et le « monde des régions ». Le film est prenant sur le moment, le générique étrangement apaisant et rassurant. Mais une fois que l’adrénaline se dissipe, on se rend tout de suite compte que certaines scènes clés du film sont sinon gauches, sinon mal amenées, ce qui enlève beaucoup de crédibilité au film. C’est dommage, ça ne reflète pas la finesse habituelle de Dolan. Peut-être n’est-il pas aussi doué dans l’adaptation. Ça demeure un bon thriller tout-à-fait recommandable, seulement légèrement imparfait, ce qu’on ne noterait sans doute pas s’il ne s’agissait pas de Xavier Dolan.
The Life of Budori Gusuko [Japon] Réalisateur: Gisaburo Sugii
Synopsis : « Les années 20. Budori Gusuko, un jeune chat, vit tranquillement aux côtés de ses parents. S’installe soudain sur le monde un hiver sans fin. Et sa petite sœur, Neri, de se faire kidnapper par un mystérieux félin. Les deux évènements seraient-ils liés? Budori décide de tout tenter pour retrouver Neri. Ses aventures le mènent à Ihatove, ville futuriste où il travaillera au département des volcans sous la direction de l’excentrique docteur Kubo. Ensemble, ils chercheront une solution à ces récentes catastrophes climatiques qui gangrènent leur monde… » (FNC)
Intérêt : Seul anime japonais du festival, et surtout, mettant en vedette des chats, et en bon geek, j’adore les minous! Je m’attends à un film correct sans plus, du moins c’est l’opinion des chinois sur Douban.
Miss Zombie [Japon] Réalisateur: Sabu
Synopsis : « Une femme zombie est livrée dans sa cage à une famille bourgeoise d’une banlieue bien ordinaire. Elle vient avec une arme à feu, au cas où, de même qu’une notice explicative spécifiant de ne jamais lui donner de viande pour la nourrir. La créature semble inoffensive. Dès lors, la famille se met à l’utiliser comme domestique. Entre la femme, le monstre et l’objet, celle-ci devient rapidement le souffre-douleur du monde humain qui l’entoure. Violence gratuite, sévices en tous genres, elle subit. Jusqu’à ce que le sang coule et que la situation dérape… » (FNC)
Intérêt : Un film japonais (yay!) de zombies (yay! yay!) par un réalisateur qui est apprécié de la communauté chinoise sur Douban (yay! yay! yay!) .
Verdict : Quel film étrange. Ce n’est vraiment pas le film de zombie typique. Il n’y a pas ici d’infestation. On se situe dans un monde qui a vécu l’infestation, qui s’en est bien sorti et qui commence à utiliser les zombies moindrement infectés comme aides ménagères. Le personnage est une de ces zombies, lente, non-agressive, qui subit la discrimination et l’intimidation des humains du village. On lui lance des pierre, la poignarde par amusement, la viole… C’est abject et le sentiment d’inconfort est accentué par une trame sonore intelligemment grinçante qui rappelle Eraserhead.
GFP Bunny [Japon] Réalisateur: Yutaka Tsuchiya
Synopsis : « Réinterprétation d’un fait divers qui, en 2005, défraya la chronique au Japon. Le cas d’une jeune fille de 16 ans qui tenta d’assassiner sa mère en l’empoisonnant au thallium. » (FNC)
Intérêt : Un film japonais dont la description m’a convaincue d’y porter attention. Score respectable de 6,7/10 sur IMDB.
Gagnant du Meilleur Film catégorie Japanese Eyes au Tokyo International Film Festival.
Verdict : Un autre film étrange, on doit s’y attendre dans la section Temps 0 du FNC. Contrairement à Miss Zombie, celui-ci est toutefois intéressant. On suit une adolescente japonaise sociopathe, rejetée et vivant avec indifférence l’intimidation de ses camarades de classe. Elle est obsédée par l’observation biologique et génétique. On l’accompagne alors qu’elle administre par dose controlée des substances toxiques à sa mère et sa gerboise, et dans l’empaillement et recoloration du poisson rouge préféré de sa mère. Je doute que ce soit un mal d’être si généralisé de cette génération japonaise, mais, c’est ce que ça prétend refléter. Intéressant.
Gongzo Mode d’emploi [France] Réalisateur: John B. Root.
Synopsis : « John B. Root, cinéaste vedette de la pornographie française (21 long métrage, 1 500 vidéos pour le câble et la télé satellite), filme la réalisation de son dernier film. Pour ce faire, Claire, son assistante, sera sa réalisatrice gonzo, c’est à dire dans le feu de l’action des séquences explicites. Le but : montrer les coulisses d’un tournage porno pour démystifier le X une bonne fois pour toutes. » (FNC)
Intérêt : Kinky!
Verdict : Spoilers alert! Vous verrez dans ce documentaire tout ce que vous pourriez voir dans de la porno, rien n’a été coupé au montage: tous les organes génitaux, masturbation, pénétration, double pénétration, éjaculation masculine, éjaculation féminine, partouze, et j’en passe. Ce making of transforme le traditionnellement vulgaire en quelque chose d’étrangement beau, le tabou en objet d’intérêt intellectuel, le hard en soft. Ça semble démystifier le X en effet, mais je crois que cet objectif est raté. Je ne dis pas ça en tant qu’expert dans le domaine, c’est le réalisateur lui-même qui, présent à la représentation, nous a révélé tout le faux de ce véridique making of. Le plaisir d’être sur ce tournage et la beauté de cette équipe de longue date: ça n’existe plus. Le réalisateur affirme que la porno est victime du contenu gratuit et piraté en ligne, qu’il n’y a plus d’argent pour ce domaine déjà boudé des sources traditionnelles de financement. La porno ne joue pas en salle en France, les investisseurs n’investissent pas dans le porno, les DVDs ne se vendent plus… Ce tournage représente ce qu’un tournage de film X a déjà été. L’actrice Nikita Belluci, également présente, affirmait quant à elle que cette ambiance agréable n’existait que sur les tournages des films de John B. Root. Mais qu’en est-il aujourd’hui et avec les autres réalisateurs? C’est une question pour un prochain documentaire, peut-être?
Tel père tel fils [Japon] Réalisateur: Hirokazu Koreeda
http://www.youtube.com/watch?v=BmiWzx7B3iM&feature=youtu.be
Synopsis : « La vie est belle pour Ryoata. Idéale même. Heureusement marié à une douce et jeune femme, occupant un appartement tokyoïte décoré avec goût, l’ambitieux architecte a un adorable petit garçon de six ans tout prêt à incarner les espoirs placés en lui. Mais un jour, un coup de téléphone de la maternité viendra tout bouleverser. Son fils, apprend-on à Ryoata, ne l’est pas, un malencontreux échange de bébés à la clinique ayant envoyé sa progéniture grandir dans une famille de boutiquiers, beaucoup plus modeste et anti-conventionnelle. » (FNC)
Intérêt : Réalisateur japonais de talent de qui j’ai vu Air Doll à Fantasia. Le film a un excellent score auprès de la communauté chinoise sur Douban. C’est probablement le film qui m’intéresse le plus cette année.
Gagnant de :
- Prix du Jury @ Cannes
- Waki.TV Audience Award @ San Sebastián International Film Festival
Til Madness do us part [Hong Kong, France, Japon] Réalisateur: Wang Bing
Synopsis : « The Mute est là depuis six ans. Li Yukun et Zha Jiaping depuis dix ans. Et Song Shengyong depuis vingt ans. Ils font partie de la centaine de patients internés et quasiment laissés à eux-mêmes dans un hôpital psychiatrique aux allures de prison sale, aux murs décrépis et aux longs couloirs sombres, situé dans le sud-ouest de la Chine. Certains sont là parce qu’ils ont commis un meurtre, d’autres par ordre du gouvernement local, d’autres encore parce qu’ils sont simplement des marginaux. Tous ont entre 20 et 50 ans et tous, surtout, souffrent d’une immense solitude, cherchant par n’importe quel moyen à adoucir leurs déplorables conditions de vie. » (FNC))
Intérêt : Un documentaire sur un phénomène social chinois, ça m’attire tout le temps. C’est un documentaire de quatre heures, donc pour motivés seulement!
Dallas Buyers Club [États-Unis] Réalisateur: Jean-Marc-Vallée
http://www.youtube.com/watch?v=xKmzUdlfd6E
Synopsis : « L’histoire vraie de Ron Woodroof, un cowboy du Texas diagnostiqué du SIDA en 1986. Alors qu’on lui donne 30 jours à vivre, Woodroof refuse le manque de traitements médicaux qui s’offrent à lui et décide d’utiliser des drogues alternatives. Il se lance alors dans un combat contre la FDA (Food and Drug Administration) qu’il juge corrompue et dans la contrebande de ces drogues qui seront plus tard autorisées par la loi. » (FNC)
Intérêt : Nouveau film du réalisateur québécois de C.R.A.Z.Y. et Café de Flore. Ce film a fait bonne impression au TIFF et laisse présager un potentiel de nominations aux Oscars.
Verdict : Dans la thématique du documentaire How to Survive a Plague (nominé aux Oscars l’année dernière), ce film illustre bien le combat historique des malades du sida dans les années 1980s qui combattaient littéralement pour leur vie. Ne serait-ce que pour cette raison, ce film mériterait d’être vu. Le film est à la fois touchant, drôle et saisissant, alimentant notre intérêt soutenu dans ce récit au sujet normalement déprimant. Matthew McConaughey et Jared Leto prouvent tous deux la versatilité de leur jeu dans ces rôles qui se distinguent de ce qu’ils avaient fait jusqu’à présent et qui leur mériteront sans doute une nomination comme meilleur acteur/acteur de soutien. À voir.
All is Lost [États-Unis] Réalisateur: J.C. Chandor
http://www.youtube.com/watch?v=sJBmBMsjv7A&feature=youtu.be
Synopsis : « Un bateau, isolé en pleine mer au large de Madagascar. Une avarie après avoir heurté un container de baskets chinois dérivant dans l’océan. Puis une tempête. Et une autre. Et au milieu, un homme, seul, luttant contre les éléments avec force, technique et détermination. » (FNC)
Intérêt : Ce film a des chances d’être nominé aux Oscars. Il sera en salles d’ici la fin du mois d’octobre, mais bon, aussi bien profiter du Festival pour le voir en exclusivité!
Verdict : Ce survival est le Gravity de l’océan. Quelles seront les astuces de ce navigateur pour survivre, alors que la coque de son bateau est percée au beau milieu de l’océan? Comme Gravity, tout ce qui peut mal aller va mal, et l’acharnement à survivre du navigateur joué par Robert Redford est fascinant. Quand on dit que le film repose sur les épaules d’un seul acteur, ça ne saurait être plus vrai: Robert Redford est le seul et unique acteur de ce film! L’accent est mis sur l’action, le suspense et le savoir-faire du navigateur d’expérience qui, de toute évidence, en a vu d’autres. À plusieurs occasions, le film vous fera comprendre que All is Lost, en effet, mais vous surprendra sans cesse qu’il y a toujours un peu plus à perdre, malgré un Robert Redford qui, littéralement, ne lâche pas prise. Comparable à Gravity dans l’océan, ou Life of Pi sans tigre ni fantaisie, All is Lost est unique et impressionne. À voir.
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A Touch of Sin [Chine, Japon] Réalisateur: Jia ZhangKe
Synopsis : « Il y a d’abord Dahai, un mineur qui ne voit plus d’autres solutions face à la corruption généralisée que de prendre les armes. Il y a ensuite San’er, un travailleur migrant qui comprend bien vite les bénéfices qu’il peut tirer de son arme. Et puis Xiaoy, hôtesse d’accueil dans un sauna poussée à bout par les agissements de ses clients. Et enfin Xiaohui, tout jeune homme ouvrier tétanisé par ses conditions de travail. Il y aura aussi quatre régions de la Chine et des genres — le western, le film de sabre (le titre fait d’ailleurs un joli clin d’oeil au Touch of Zen de King Hu), le polar, la comédie, le documentaire —, tous visités par le virtuose et surprenant Jia Zhang ke (24 City, Still Life) pourmieux ausculter les terribles cicatrices laissées par le libéralisme galopant sur le visage affaibli et déshumanisé de la Chine contemporaine » (FNC)
Intérêt: Nominé pour la Palme d’Or et grand gagnant du meilleur scénario au Festival de Cannes, le film et son réalisateur sont par ailleurs très bien notés sur Douban. La thématique semble toucher certains scandales qui ont fait perdre la face au gouvernement chinois au cours des dernières années. Si le parallèle est bien présent, c’est un choix assez audacieux pour un réalisateur de film chinois de l’inclure dans son film.
La Grande Bellezza [Italie] Réalisateur : Paolo Sorrentino
Synopsis : « [P]ortrait satirique cinglant de la haute société romaine » (FNC)
Intérêt: Nominé pour la Palme d’Or à Cannes et dans la course aux Oscars 2014 (parmi 76 films)! Et on y parle mandarin et japonais. C’est la rencontre parfaite de mes intérêts cinématographiques!
Gagnant de :
- Best Cinematography @ Golden Globes, Italy
- Best Cinematography, Best Sound, Best Supporting Actor et Best Supporting Actress @ Italian National Syndicate of Film Journalists